Simulateur d’aube : une idée lumineuse !

simulateur d'aube Philips et Naf-Naf Lys

Longtemps je me suis couché à pas d’heure …

Et comme je suis un vrai loir, mes réveils étaient difficiles. J’ai des souvenirs pénibles d’un instrument de torture très raffiné : le réveil à cloches.

réveil à lumière progressive mécanique

En dépit de son air innocent, cet objet est une incarnation de Satan.

Non contente de m’empêcher de trouver le sommeil avec ses tic tac métalliques et assourdissants, la bête des ténèbres était responsable de réveils en sursaut, le cœur battant à tout rompre. Du radio-réveil au téléphone portable, l’objet a évolué, mais le concept restait le même : un bruit très fort et désagréable (même ma musique préférée devient insupportable quand elle est assignée au rôle de me sortir de mes rêves).

Un jour, j’en ai eu assez de frôler l’infarctus chaque matin. J’ai donc cherché de nouvelles solutions et je suis tombée sur une idée qui m’a paru intéressante.

Le simulateur d’aube ou réveil à lumière progressive

Notre sommeil suit des cycles qui comprennent plusieurs phases :

  • l’endormissement
  • le sommeil léger
  • le sommeil profond
  • le sommeil très profond
  • le sommeil paradoxal (le moment où l’on rêve)
  • la latence qui comprend souvent des micro-réveils.

train du sommeil

Idéalement, on devrait se réveiller pendant la période de latence pour se sentir en forme. Mais de cela, notre ami le réveil n’en a cure ! L’objet infernal se moque de nos cycles, il sonne à l’heure dite, point final.

Le réveil à lumière progressive fonctionne différemment. La mélatonine est une hormone qui permet de maintenir l’endormissement. Sa sécrétion est régulière toute la nuit mais décroît une demi-heure avant un réveil spontané, notamment sous l’action de la lumière. Pendant ce temps-là, une autre hormone, le cortisol, va entrer en jeu pour faciliter l’éveil.

Le réveil à lumière progressive va donc simuler l’aube afin de préparer le corps au réveil de façon naturelle et douce.

Pour les inquiets, une sonnerie est aussi prévue : chants d’oiseaux, bruit de la mer, mouettes, ou tout simplement radio, il y en a pour tous les goûts.

Comment ça marche ?

Une demi heure avant l’heure programmée, la lumière s’allume. Tout d’abord très faible et rouge, elle s’intensifie progressivement jusqu’à devenir très forte et blanche.

La température du corps augmente alors, et la phase de sommeil intermédiaire se déclenche. Le réveil est donc beaucoup moins pénible.

A l’usage, il faut prévoir un petit temps d’adaptation et surtout comprendre comment fonctionne la programmation de l’engin. Je m’explique :

Courbet le déspéré

Quand je calcule à quelle heure je vais devoir programmer mon réveil

Premier test, je veux me réveiller à 10h00 (oui, je l’ai fait pendant que j’étais en vacances pour plus de sûreté). Je programme donc le réveil pour déclencher la simulation d’aube à 9h30 puisqu’il faut une demi heure pour que la lumière soit à son maximum.  Pour plus de sécurité, j’avais aussi réglé la sonnerie et j’avais aussi mis un autre réveil (mais non, je ne suis pas parano !) En tant normal, j’ai le sommeil assez léger. Je me suis donc réveillé dès l’allumage à … 9h00 ! Eh oui, en fait l’heure de programmation correspond non pas au début de la simulation d’aube mais au moment où la lumière est totale. Je me mets donc à faire de savants calculs pour ajuster tout ça. Après quelques tâtonnements, j’ai trouvé le temps qui me convient : sachant que 5 minutes d’éclairage progressif me suffisent pour me réveiller, je dois programmer le réveil 25 minutes APRÈS l’heure à laquelle je souhaite me réveiller.

Si je veux me lever à 6h30, je programme donc mon réveil à 6h55.

C’est un peu bizarre au début, mais on prend l’habitude.

Les réveils à lumière progressive ont aussi une fonction « endormissement » qui fonctionne à l’inverse du réveil : la lumière déclinera jusqu’à s’éteindre tout à fait pendant un temps que l’on peut choisir : 15, 30 ou 90 minutes. Cette fonction est censée aider ceux qui ont du mal à trouver le sommeil. Comme ce n’est vraiment pas mon cas, je n’ai jamais pu savoir si elle était efficace. En tout cas, elle peut trouver son intérêt pour un enfant qui a peur de se coucher dans le noir.

Mes réveils à lumière progressive

On trouve beaucoup de marques et de modèles de simulateurs d’aube. Les prix sont aussi très variés. Il faut tout de même rester vigilant sur ce qui est proposé. Je vais parler des deux modèles dont je me suis servie pendant des années.

réveil à lumière progressive Naf-Naf LysLe Naf Naf Lys

Mon premier réveil lumineux. Je l’ai acheté il y a plus de 10 ans, et je ne sais pas si on peut toujours le trouver.

Sa forme est assez étrange : une sorte de croisement entre une fusée et un sablier, et sa taille est imposante (34 cm) , mais comme il remplace une lampe de chevet ce n’est pas gênant.

Des boutons de réglage sont présent sous l’écran et l’utilisation est assez intuitive. réveil à lumière progressive Naf-Naf Lys affichage

Ce réveil a très bien rempli son office pendant des des années. Seul bémol : un affichage de l’heure lumineux bleu beaucoup trop fort et impossible à régler. J’aime dormir dans une pièce vraiment obscure et avec ce réveil, j’avais l’impression de garder constamment une veilleuse allumée. Pour pallier ce grave problème (enfin grave pour moi), j’avais mis un bandeau noir au niveau de l’écran d’affichage, ce qui nuisait tout de même à l’esthétique de l’ensemble et n’était pas très pratique quand je voulais regarder l’heure la nuit.

réveil à lumière progressive PhilipsL’Eveil Lumière Philips

Quand je l’ai vu, j’ai craqué. Et je n’ai jamais regretté mon choix. Pour moi, ce réveil est tout simplement parfait.

D’abord, il est beau. Rond et blanc, forme épurée, il ne déparera pas la décoration raffinée de votre chambre à coucher.

Ensuite, tout comme le Naf-Naf, il est polyvalent : il occupe sans broncher les fonctions de lampe de chevet, radio et réveil. La programmation est simple, avec les boutons tactiles situés sous l’écran d’affichage. réveil à lumière progressive Philips menu

On peut programmer deux sonneries (pratique quand on ne se lève pas tous les jours à la même heure) et tout est paramétrable. On peut ainsi choisir entre 20 intensités lumineuses de réveil, 3 (ou 5 selon le modèle choisi) sonneries dont on pourra aussi régler le volume sonore maximum.

Mais surtout, merveille des merveilles, la luminosité de l’écran s’ajuste automatiquement ! Quand la pièce est bien éclairée, la luminosité augmente pour que l’on puisse lire l’heure. Quand la pièce est plongée dans le noir, la luminosité diminue jusqu’à se faire oublier.  Un vrai bonheur !

Verdict

Le réveil à lumière progressive a changé ma vie ! Bon, peut-être pas ma vie mais, en tout cas, ma façon de me réveiller. Terminée l’angoisse du réveil en sursaut. Je ne dirais pas que je prends désormais du plaisir à me réveiller, mais cela se passe en douceur.

Je sens aussi une différence au niveau de la température corporelle : je ne me réveille plus complètement gelée comme c’était le cas avec les réveils sonores. Mon corps semble réellement s’être préparé à sortir du sommeil.

Quand je ne dors pas chez moi et que je dois utiliser un réveil sonore, je souffre vraiment d’être privée de mon fidèle compagnon ce qui est une preuve indiscutable de son efficacité.

Alors

oui au réveil de bonne humeur,

oui à la lumière douce et silencieuse,

oui au réveil à lumière progressive !

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Miss Tcharafi

Mi-femme, mi-cyborg, je jongle entre Hi-Tech, littérature et cosmétiques. J'ai un avis sur tout et je le partage volontiers, d'autant plus que j'ai toujours raison. Mon but ultime est d'être Terminator avec du gloss.

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